Quelles fausses promesses, quels vrais reniements nous réserve la Cop26 ? On commence à en avoir une petite idée. Transformer le mensonge en songe pour changer d’ère. Et, par le vecteur de la poésie, entrer en forêt comme jadis certains entraient en religion Nous sommes toutes et tous des chamans qui s’ignorent. Nouvelle série de tankas à lire, à ouïr, à voir. Continuer la lecture
Foot : vedette à 4 ans…Malheur à l’enfance!
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Zayn Ali Salman le 4 septembre 2021 avec Per Mertesacker, responsable de l’Académie d’Arsenal, ancien défenseur du club londonien et de l’équipe nationale d’Allemagne (104 sélections) avec laquelle il a remporté la Coupe du Monde en 2014 : Photo INSTAGRAM@ZAYNALALISALMAN.
Retenez ce nom : Zayn Ali Salman. Ce sera – peut-être – le grand nom du football des années 2040. A 4 ans, il est le plus jeune joueur à être recruté par un grand club, Arsenal. Le club londonien l’a admis dans son école de foot (First Touch Academy) alors qu’il était encore à la crèche. Ses dispositions sont telles qu’il a été surclassé et joue contre des «vieux» de 6 à 8 ans. Continuer la lecture
Jean Castex n’est pas la fils aîné de la laïcité !
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Lors de sa visite au Vatican, le premier ministre français a offert au pape argentin le maillot de Lionel Messi, idole argentine du Paris-Saint-Germain (Photo Reuters via Huffington Post)
Présence envoûtante du pape François ? Vapeurs d’encens qui vous montent à la tête ? Ambiance céleste d’un pays hors-sol ? Dans son discours à l’ambassade de France au Vatican, lundi dernier, le premier ministre français Jean Castex n’a pas fait montre de cette réserve laïque à laquelle il est tenu par sa charge. Et la Vigie de la Laïcité lui a vite infligé un tacle appuyé. Continuer la lecture
Bien-pensance ? Mal penser, c’est bien !
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C’est l’insulte chic et choc à la mode : « bien-pensant » avec son bourratif substantif : « bien-pensance ». Le « bien-pensant », c’est le bisounours qui croit que tout le monde il est beau, tout le monde, il est gentil. Le genre « paix sur la terre » alors que partout règne la violence. Le « bien-pensant » est donc un con. Un vrai con.
Le Plouc avait déjà abordé ce thème (15 août 2019) mais la « mal-pensée » a fait bien des progrès depuis et s’installe avec Zemmour dans l’actuelle pré-campagne présidentielle. Alors, on remet l’ouvrage sur son métier…
Le « mal-pensant », fort de sa « mal-pensance », est intelligent, lui. Il jette sur le monde ce regard désabusé et lucide qui déshabille les illusions de la « bien-pensance ». Sa « mal-pensance » fait de lui un rebelle contre toute pensée conformiste. Il se veut à contre-courant.
Dans le courant du contre-courant
Curieux contre-courant, d’ailleurs, qui le conduit tout droit vers la mare aux gros médias où il aime à barboter avec ses congénères pour échanger des bulles de « mal-pensance ». Car rien n’est médiatiquement plus payant qu’un « mal-pensant » nimbé de l’aura du type à qui on ne la fait pas.
Les droits de l’homme, tant célébrés par les « bien-pensants ? » Un truc pervers pour brimer notre liberté de faire ce que bon nous semble.
La lutte contre les discriminations, autre mulet de bataille des « biens-pensants » ? Une offensive pour castrer la société.
L’universalité du genre humain ? Une fiction dangereuse qui abolit les hiérarchies entre cultures (le « mal-pensant a pensé « race » au lieu de « cultures », avant de se raviser… Même la « mal-pensanse » a ses limites).
Le mondialisme ? Le « mal-pensant » n’en pense que du mal. Quitte à profiter largement de ses bienfaits en surfant sur Amazon pour y dénicher ses mocassins à glands.
Les Etranges Lucarnes zemmoureuses
Penser mal, c’est donc penser bien. Et penser bien, c’est penser mal. Tel est le message des médiacrates qui ont aujourd’hui table ouverte dans les Etranges Lucarnes[1] zemmoureuses.
Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Le ministère de la Paix qui préparait la guerre et celui de l’Abondance qui gérait les restrictions (George Orwell-1984) ? La République « Démocratique » Allemande de jadis ? Les terroristes qui tuent par amour de l’humanité ?
Celui qui inverse la valeur des mots fait en sorte que le langage perde tout sens. Vidé de sa substance, il ne peut plus véhiculer de pensées puisque c’est par les mots que nous pensons. Ainsi, le langage ne peut plus transporter que des clichés, c’est-à-dire des figures stéréotypées qui ne peuvent formuler que des invectives, sans laisser d’espace à l’argumentation.
Le « mal-pensant » sait mieux que quiconque désigner les coupables et dénoncer les complots. Pour lui, l’urgence n’est pas de parer aux catastrophes climatiques qui s’annoncent – ce n’est là que roupie de sansonnet écolo – mais d’ériger des murs pour nous protéger des engeances étrangères.
Le Chevalier du Déclin
Le « mal-pensant » est un authentique Chevalier du Déclin[1]. Pour lui tout décline : la musique, les arts, le sport, la politique, l’économie, entre moult autres. Et le « mal-pensant » de désigner d’un doigt vengeur toutes les couilles-molles de la « bien-pensance » qui se sont fait empapaoutées par le féminisme. « Il faut reviriliser la société » clame le « mal-pensant » et ne plus subir le joug infâme des bonnes femmes.
La France déclinerait-elle aujourd’hui plus fortement qu’en juin 1940 lorsque la Wehrmacht s’est emparée d’elle en six semaines ? Le déclin ne serait-il pas le lot commun de tout mortel ? N’est-il pas l’amorce d’une renaissance ? Autant d’objections frappées du sceau infâmant de la « bien-pensance ».
Inutile d’attendre du « mal-pensant » qu’il pense contre lui-même, il risquerait alors d’être ce « bien-pensant » qu’il adore abhorrer.
Jean-Noël Cuénod
[1] Emprunt au Canard Enchaîné
[2] Autre emprunt au Canard Enchaîné des années 1980 qui avait surnommé ainsi Georges Marchais, alors secrétaire général du Parti communiste français.
Funérailles d’empereur romain pour Bernard Tapie
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Bernard Tapie a eu droit à des funérailles d’empereur romain, en deux étapes. A Paris et à Marseille, sa ville de cœur, qui lui a ménagé un triomphe à la mesure de la démesure de l’antique Massilia. Décédé dimanche des suites de ses deux cancers (estomac et œsophage), Tapie s’est payé une sacrée revanche post-mortem sur ses déboires judiciaires. Continuer la lecture
Toutes les vies de Bernard Tapie se sont éteintes
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L’homme politique et d’affaires est décédé à 78 ans ce matin à 8h. 40 entouré par sa famille. Avec lui, c’est une grande partie des années Mitterrand qui s’en va. Entre palais du pouvoir et cellules de prison, il a assumé un destin hors du commun. Dans le parcours en zigzag de sa vie publique, il a suivi une ligne principale : se placer toujours sous les projecteurs. Pour le meilleur et le pire. Continuer la lecture
Grand Remplacement: une forme de vertige
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Comme d’autres avant elle, notre époque s’invente de faux problèmes pour éviter d’affronter les véritables écueils. Il en va ainsi de la théorie du Grand Remplacement dont Eric Zemmour a fait sa Rossinante de bataille. Moult scientifiques ont fait litière de ces calembredaines. Tous arguments qui font l’effet de gouttes d’eau raisonnable sur le plumage d’un canard angoissé, nous en l’occurrence. Continuer la lecture
Mon vieux petit chat est mort…
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La douleur est un immense drap qui n’en finit pas de se déchirer. Si la séparation a un bruit, c’est bien celui-ci. Lundi à 10h.10, le petit cœur de Phélix a cessé de battre sur la table de la gentille vétérinaire qui l’a entouré de ses soins jusqu’au bout. Emphase ridicule pour un simple animal ? C’est qu’une relation avec un tel compagnon de vie est tout sauf simple. Continuer la lecture
Zemmour-Mélenchon: match nul pour un télépugilat
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Jamais les problèmes que doit résoudre l’humanité n’apparaissent aussi ardus. Jamais les débats politiques, ici et ailleurs, ne se montrent aussi simplistes. D’ailleurs, le mot « débat » – qui suppose échanges d’arguments — ne convient pas. Il s’agit plutôt de superpositions de postures outrancières. Le match Zemmour – Mélenchon de jeudi soir en a fourni une illustration de plus. Continuer la lecture
VIEUX-GUERRIER – Tankas à lire, à ouïr, à voir
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Architextures de Philippe RILLON et bois polychromes de Hans JORGENSEN. Ces oeuvres figuraient dans une des expos de la remarquable Galerie « Art-Aujourd’hui » à Paris. Il est à espérer qu’elle reprenne un jour du service. Elle nous manque.
Aussitôt l’amour fait, le combat commence. Lutte à la cravache des spermatozoïdes pour décrocher le Grand Prix de la Naissance. Chute dans la vie hors utérus comme en tombant d’un pur-sang. Premier cri sorti de la douleur. Combat jusqu’au dernier souffle. Et si l’Eternel, c’était tout, sauf la paix ? Suite de tankas en trois dimensions : à lire ci-dessous, à ouïr en podcast, à voir en vidéo. Continuer la lecture