J’ENTENDS

Ville sans oreille les cloches sont muettes

Le ballet des ombres agite le silence

Comme si de rien n’était elles s’étreignent

Mais les phares d’une voiture les séparent

Et la lumière s’en va poursuivre sa route

 

Mes pas maintenant font un bruit du tonnerre

Je suis le dieu qui chemine sans but

Brut comme un trottoir et sec comme un lendemain

Au fond de ma mort je cherche le pain de vie

Pour vous le transmettre prenez-en de la graine

 

Un jour je vous le dis les cloches chanteront

Et vous verrez alors de quel feu je me chauffe

Jean-Noël Cuénod

2 réflexions sur « J’ENTENDS »

  1. Thank you for the sensible critique. Me & my neighbor were just preparing to do some research on this. We got a grab a book from our local library but I think I learned more from this post. I am very glad to see such fantastic information being shared freely out there.

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