Nous sommes donc sortis de l’auberge. Ou plutôt nous pouvons à nouveau y entrer. Sa Malgracieuse Majesté Covid XIX permet en effet de nous installer les pieds sous la table dans les restaurants. Enfin jusqu’à la prochaine menace… Et pendant ce temps, le féminicide, ce crime quotidien contre l’humanité, n’a pas fini de faire couler le sang des soeurs. A elles dédiées, ce poème à lire et à ouïr. Continuer la lecture
Archives de catégorie : Poésie
Danse-Poésie OÙ QUE J’AILLE…
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Dans cette société où défilent les brutes brutes de fonderie, balancer, non pas un gramme de douceur gnan-gnan façon pub chocolatière, mais un pavé de poésie du geste et du texte. Non pour oublier l’effrayante régression intellectuelle et morale qui nous accable. Mais pour se donner de l’air, s’offrir une minute d’assistance respiratoire. Christine Z danse sur ce poème à lire, ouïr et voir. Continuer la lecture
Danse dense envers et contre pandémie
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Jeudi 29 avril, c’est le Jour international de la danse. Tout Saint a son calendrier. Toute activité a son Jour international. Drôle d’idée de célébrer cet art que Sa Malgracieuse Majesté Covid XIX a confiné dans les écrans vidéos. Pour le déconfiner un brin, Christine Zwingmann danse en pleine nature sur un mien poème, lu par elle, tiré de Qui a éteint le Feu? A voir, à ouïr, à lire. Continuer la lecture
Covid-19 fait déborder le temps
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L’avez-vous aussi remarqué ? Les visioconférences de notre ère covidienne prennent de plus en plus l’allure de murs virtuels des lamentations. Nous sommes toutes et tous dé-bor-dées et dé-bor-dés ! Il n’y a que ces enfoirés de chats qui ne le sont pas. Le temps déborde…Oui le temps déborde. Voilà qui rappelle l’un des plus beaux poèmes d’Eluard. Rien à voir ? C’est à voir… Continuer la lecture
Poésie-IL Y AURA TOUJOURS UN MATIN
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Les aléas covidiens usent les forces, rongent les énergies, polluent les pensées, encrassent les crânes, perturbent le quotidien, dérègle le cycle nocturne. C’est le moment de n’y plus penser. Ou plutôt de penser plus loin. Un peu plus loin. Et un peu plus haut. Donc aujourd’hui, ce sera poésie. A lire et à ouïr. Continuer la lecture
Pâques et le baiser du silence (à lire et à ouïr)
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Il est là, le fils de la Femme, de l’Homme et de l’Invisible. Il est là, dans le ventre de la mort. A shabbat où tout s’éteint, se tait, se terre. Moment de secret qui infuse aux créatures créatrices le sang de l’âme. Temps souterrain de la chenille en travail. Il est là, Iéshoua, qui a fait de la trahison le passage vers la Terre Promise. Continuer la lecture
Philippe Jaccottet a pris ses quartiers d’ailleurs
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Anne Perrier, André du Bouchet, Yves Bonnefoy et aujourd’hui Philippe Jaccottet…L’une après l’autre les grandes voix s’éteignent dans les brumes de la plaine. Nous nous sentons bien seuls. Il fait froid au cœur. Leur disparition n’a pas fait flamber les médias. Dieu merci. L’époque – qui a le mauvais goût très sûr – ne mérite pas ces grands maîtres en poésie. Continuer la lecture
HAUT LES MASQUES ! – Poésie à lire et à ouïr
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En sortirons-nous un jour de ce Covid-19 ? Tout est impermanence, disait Bouddha. Même si le coronavirus tend à prolonger sa permanence dans l’impermanence, il finira par, sinon disparaître, du moins se retirer à l’arrière-plan de nos vies. La question du jour serait plutôt : comment en sortir? En frénétique amnésique ou en patient conscient? En attendant, voici la 24e série des Tankas Covidiens. Continuer la lecture
Confinement: modeste éloge de l’Inutilité
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Que restera-t-il sur la plage mondiale lorsque la marée covidienne se sera retirée ? Aux premières semaines, ce devait être un monde tout neuf, tout solidaire qui devait surgir comme un château de sable édifié par un gigantesque enfant. Ou alors, rien. Rien d’autres que nos sempiternels détritus, triste résultat de la défécation consumériste. Ou encore, un seul trésor : la présence de l’Inutilité. Continuer la lecture
Podcast Poésie AMARRES LARGUÉES
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Première semaine sans les bruits de Trump qui ont autant brisé nos oreilles que cassé nos pieds. Mais d’autres reprendront cette trumpette jetée à terre pour y expectorer leur salive corrosive. Profitons de cette minute de silence pour plonger dans les mystères de la vie-mort. A lire et/ou à ouïr ce poème frais pondu. Continuer la lecture