
Manifestation spontanée dans les rues de Paris, après l’annonce du 49.3 par Elisabeth Borne, le première ministre, sur le projet de loi de la réforme des retraites ©LP/Olivier Corsan
Pour leurs propres dirigeants, les Français constituent une énigme. La tête ne reconnaitrait donc pas son corps. Un corps d’animal sauvage affligé d’un curieux gène, celui de la grogne sociale. Le psychodrame de la réforme des retraites vient de rajouter une louche de fiel dans cet intradivorce. Avec cette question : le « Gaulois récalcitrant » est-il plus bête que le « terne Helvète » (1)? Continuer la lecture