Les chants de la forêt s’éteignent peu à peu
Sous les pas du chat les mousses se font complices
Et les chênes laissent tomber toutes leurs rides
Un monde de crimes muets va se lever
Sur la nuque l’haleine fauve de l’humus
Au ventre s’étripent la crainte le désir
Seul compte l’instant l’avenir n’est qu’un piège
Et le passé n’en finit pas de trépasser
Mue de vipère dissoute par les averses