Samedi, l’émission de Marie-Christine Vallet (photo), «Micro-Européen» sur France-Info était consacrée aux intellectuels qui vibrionnent dans les médias à propos des menaces, supposées ou réelles, sur l’identité française. Deux journalistes européens ont été invités à causer dans le poste : Martina Meister du quotidien allemand Die Welt et votre serviteur humble mais pas soumis, Jean-Noël Cuénod, représentant le mensuel La Cité.
Ces débats sur l’identité française se déroulent souvent dans des émissions d’amuseurs télévisuels qui n’ont pour étalons des valeurs morales que les courbes de leur audimat. Ils font donc tout pour pousser l’intello de service à donner de sa pensée une caricature grossière. L’important, c’est le beuze sur les ondes et les réseaux sociaux. Mais alors que viennent-ils faire dans cette galère, les intellectuels ?
Vous pouvez écouter l’émission, en cliquant ici. Et en attendant, voici en exclusivité intergalactique, la recette de l’intellectuel rôti au beuze.
- Choisissez un intellectuel bien tendre et bon tchatcheur.
- Jetez-le dans une poêle enduite d’un corps gras de ricaneurs professionnels.
- Saisissez-le à feu vif.
- Arrosez-le d’actualité, si possible avec des giclées de sujets éloignés de ses compétences. Moins il en sait, plus il dira de sottises. Et ce sont les sottises qui donnent du goût à la sauce
- Retournez-le de temps en temps pour qu’il entre en contradiction avec lui-même, ce qui le fera sortir de son jus.
- Coupez-lui la parole dès qu’il développe une idée qui dépasse les 140 signes, la limite à ne pas dépasser pour le four de marque Twitter.
- Flambez-le à la provocation, c’est alors que l’intellectuel peut être desservi à point.
Jean-Noël Cuénod
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