Retour vers la poésie. Pour s’efforcer de désensabler les oreilles et laver les yeux. Voilà qui ne manque pas de sel. A lire et à ouïr.
Le vent des terres s’épuise
Et meurt dans les bras de la mer
Tout est résolu par le sel
La pulsation des marées
Reprend le chant du cœur éteint
L’incorpore pour s’élancer
Vers l’octave supérieure
Même les bruits des humains
Se fracassent contre ce rythme
Misérables débris de son
Sombrant dans le néant des sables
Et la voracité des crabes
Sourds à la musique vitale
Les humains restent sur la rive
Sans eux la fête continue
La grande étreinte symphonique
S’accomplit au sein de la mer
Noces grises voilées de vert
Jean-Noël Cuénod
A OUÏR AUSSI
C’est toujours une grâce de te retrouver « en poésie », ce pays sans frontière qui nous réunit discrètement, souvent… Observer les vagues déferler sur la plage ou rebondir contre les rochers, au rythme des marées, au gré de nos humeurs, nous rappelle à la fois la vie et l’amour, la danse. Où et quand ta muse et toi nous charmeront-ils de vos nouvelles créations?
De notre côté, Christianne et moi serons à Paris le 27 septembre prochain au Soleil de la Butte, repas 19h 30, spectacle 20h 45 environ avec des artistes romands. Si jamais…
Je t’enverrai bientôt plus de précisions à ce sujet.
Nous vous embrassons tous les deux.
Pierre ALAIN
Heureusement que les poètes existent pour noyer la discordance humaine dans l’immense symphonie océane !
Bisous ensoleillés.
Gita