Professeur tué : la laïcité n’a pas besoin de martyr

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Réaffirmons le droit à l’expression libre en diffusant encore plus les dessins de « Charlie-Hebdo »!

Pour avoir fait son travail – à savoir enseigner les principes de la liberté d’expression en prenant un dessin de Charlie Hebdo comme illustration –, Samuel Paty, professeur d’histoire-géo de 47 ans a été décapité par un islamiste tchétchène de 18 ans, hier, à Conflans-Sainte-Honorine. La laïcité a donc son martyr. Or, justement, elle n’en a nul besoin pour défendre ses principes.

Des sacrifices, elle n’a que faire. Du prix du sang, elle refuse de régler l’addition. La laïcité ne demande à personne de mourir en son nom. Ce serait contraire à son but : permettre à chacune et à chacun de vivre en bonne intelligence, malgré les différences d’idées ; mieux, grâce à elles.

L’assassin – que son nom retourne à ce néant dont il n’aurait jamais dû sortir ­– a revendiqué son crime commis contre celui « qui a osé rabaisser Muhammad ». Il y a peu, Samuel Paty avait montré à ses élèves des caricatures du prophète Mohammed parue dans Charlie-Hebdo afin d’illustrer son propos qui était d’expliquer comment s’exprime la liberté. « Il a été assassiné parce qu’il apprenait à des élèves la liberté d’expression, la liberté de croire et de ne pas croire » a dit, et bien dit, le président Macron.

Serait-ce l’acte d’un fou ? Répondre par l’affirmative serait nier le projet politique de l’islamisme, projet qui vise à étendre la charia partout pour remplacer les lois démocratiques par les leurs, celles d’une clique despotique et fascisante qui prend son dieu en otage. La seule loi divine est celle de l’amour.

Le but : dégrader les citoyens en sujetsprofesseur-décapité-laïcité-terrorisme-islam

S’ils disent agir au nom d’Allah, ces islamoterroristes ne font que rendre le nom même de Dieu haïssable. Mais de cela, ils s’en foutent comme de leur première kalach. Ce qu’ils cherchent, ce n’est pas de promouvoir une idée, une religion, c’est de prendre le pouvoir et s’en servir pour dégrader les citoyens en sujets.

Les crimes islamistes font partie d’une stratégie cohérente qui consiste à effrayer les populations pour qu’elles abandonnent leurs lois en plaçant à leurs têtes des politiciens autoritaires qui prendront des mesures discriminatoires contre tous les musulmans. Les islamistes apparaîtraient alors comme les « protecteurs » de l’ensemble des musulmans, créant ainsi les conditions d’une guerre civile.

La lutte policière et juridique contre l’islamisme politique doit être certes renforcée, notamment en réprimant plus sévèrement chaque atteinte à la laïcité. Mais elle ne saurait suffire. Il appartient à chacune et chacun de défendre cette société, qui est nôtre, en adoptant les attitudes sociales exactement contraire à celles que les islamoterroristes attendent de nous.

Ils veulent que nous abandonnions notre liberté d’expression ? Eh bien, diffusons les caricatures du prophète par les dessinateurs de Charlie-Hebdo ! A commencer par le très modeste blogue du Plouc.

Ils veulent nous diviser ? Tendons la main aux musulmans démocrates.

Ils veulent nous jeter dans les bras des partis de l’extrémisme autoritaire ? Votons contre ces alliés objectifs de l’islamisme politique.

Et avant tout, défendons la laïcité chaque fois – et c’est souvent – qu’elle est attaquée. Elle est notre poumon social.

Jean-Noël Cuénod

1 réflexion sur « Professeur tué : la laïcité n’a pas besoin de martyr »

  1. courageux, indispensable, solidaire. Merci Jean-Noël de participer au barrage (tiendra-t-il?) contre l’islamo-fascisme et ses servants illuminés analphabètes. Si tous les crétins du monde parviennent à se donner la main, nous aboutirons à un pouvoir mondial dont les Trump, Bolsonaro et autres Orban, Erdogan, etc. sont les prophètes de malheur!

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