Souvenirs des jours vendangeurs, à porter brantes et cacolets sur les pentes valaisannes, rudes et raides, sous le soleil, implacable comme un procureur ou durant les « tardives », par un gel inquisiteur comme un juge. Mais il n’y a pas que le raisin que l’on vendange…
A LIRE
L’ombre fraternelle de la nuit
Ramène dans les plis de son manteau
Tous nos ancêtres au souffle d’étoiles
Rêves des humains vengés vendangés
Bousculés en grappes dans le pressoir
Pétris broyés malaxés triturés
Rêves en jus épais sucré amer
Nous buvons l’âme distillée des morts
Pour avoir la force d’ouvrir la porte
Et le courage d’en franchir le seuil
Jean-Noël Cuénod
A OUÏR
A lire quand tout va bien !
Mais qu’est-ce que c’est beau, quelle profondeur, je suis partie dans toutes les dimensions !
Bien à toi.
Merveilleux message, que j’interprète comme un appel à la vie et à la fraternité.
BF
Le septembre 17, 2019 à 06 : 38, Jeanne a dit:
Très merveilleux poème sur la profondeur et la condition humaine.
Surtout le dernier paragraphe.
J M A