C’est toujours émouvant d’assister à l’éclosion d’un poète. D’un vrai. Pas d’un de ces imposteurs médiacrates pour chansonnettes franglaises qui se donnent «l’air de». Alors que justement, cet air, ils nous le pompent! Grave! Avec Bernard-Olivier Posse nul risque. Son premier recueil de poésie, En lisière d’horizon (Editions des Sables), le démontre par l’irréductible authenticité de sa démarche. Continuer la lecture
Archives de catégorie : Poésie
Sécheresse-LES CICATRICES DU SILENCE
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La terre a trop soif pour boire, dirait-on. L’eau ravine mais n’étanche pas la soif du sol et se déverse partout sauf là où elle serait vitale. Orage au désespoir! C’est l’été des « prises de conscience » pour reprendre cette expression trop utilisée pour être au net. En revanche, nulle prise de confiance. C’est défiance à tous les étages de nos consciences. Continuer la lecture
FEUX– CAPTURES D’INSTANTS D’INSTINCT
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Se mettre dans la peau de l’instant pour saisir ses mouvements intérieurs. Ne pas le subir, ni le contempler, ni l’ignorer. Le vivre sans séparation aucune entre soi et les mondes, comme si le temps et l’espace n’étaient qu’illusions que le souffle divin disperse. Voilà quelques instants capturés et intégrés corps et âme. Continuer la lecture
Afrique et intelligence des liens
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Les poètes africains ont su conserver et parfaire l’intelligence des liens. Nous en sommes tissés, tous. Mais sur notre rive de la prospérité matérielle, nous en avons perdu la trame. Le poète camerounais Kouam Tawa nous incite à la redécouvrir. Cela s’est passé à la Maison du Goupillou et à Beaurecueil-Forge de la poésie, samedi dernier en Périgord Vert. Le public, envoûté, en a cru ses oreilles. Continuer la lecture
ORAGE EN GÉSINE ET CIEL D’OCÉAN
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Entre ciel, sable et océan, la Femme danse à la source des orages, sur ce non-lieu qui n’est plus la mer, qui n’est pas encore la plage. Ce non-là où tout reste possible, où se préparent les grandes choses comme les minuscules, où tout prend germe. Pour le pire. Pour le meilleur, voire les deux ensembles.
Suite de Tankas à lire, ouïr et voir. Continuer la lecture
Cigale ? Eh bien chantez maintenant ?
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C’est le temps des cigales qui font aux fourmis un solide bras d’honneur. Elles chantent, elles dansent. Pendant que le monde des villes s’épuise dans la canicule et la ratiocination morose. Avec les cigales, c’est le temps de la légèreté qui serpente dans l’air contre les pesanteurs du bitume surchauffé, c’est le temps du futile plus que de l’utile… Continuer la lecture
CHANT D’UN AUTRE MONDE
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Vous n’aimez pas la poésie ? Il n’y a rien d’original à ça. La poésie n’est même plus méprisée, elle est ignorée. Alors que tout va de travers, surtout le langage, il est temps de redécouvrir ce qui en fait la source vive. Grâce à la poésie, les mots reprennent ces couleurs et ces reliefs que les mésusages des politiciens, publicitaires et autres médiacrates ont affadies et aplanis. Continuer la lecture
MAGMA… comment s’extirper
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Il fait un monde à perdre pied… Ukraine, Russie, Iran, Israël, Chine, climat, Covid, ici, partout… Il y a de quoi en perdre son maigre reste de latin. De ce magma, comment s’extirper ? Retrouver tout d’abord le sel de la vie, décortiquer ces mots usés qui sortent de tous les bidules à sornettes, les moulins à sottises. Et en récupérer la saveur. C’est l’une des raisons d’être de la poésie. Continuer la lecture
UKRAINE III. LE RETOUR DU MERLE
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Temps suspendu avant la grande offensive russe contre l’Est du l’Ukraine. Nouvel exode de femmes, d’enfants, de vieillards avant le déclenchement de la Grande Mêlée. Le président Zelensky s’adresse aux démocraties en réclamant chars d’assaut, avions de combat, système antinavires. Question de vie ou de mort. Sera-t-il écouté ? En attendant, retour du merle éternel qui se moque des puissants. Continuer la lecture
UKRAINE PRINTEMPS 2022
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Ordre mondialisé, désordre climatique, pandémie, guerre de Poutine en Ukraine… Nous n’arrêtons pas de changer d’ère. Mais l’air reste lourd, épais, étouffant. Monde où la raison déraisonne ou la déraison résonne. Monde qui ne tient plus debout qu’en courant à sa perte comme un canard décapité. Se saisir du moindre éclat d’espérance qui traîne dans les gravats. Poème à lire et à ouïr. Continuer la lecture