Un coup de couteau jamais
N’abolira la lumière ©JNC
Une semaine déjà que le professeur Paty a été tué par un islamoterroriste. Une semaine d’émotions, feintes parfois, sincères souvent. Après avoir découvert, stupéfaits, le rôle des soignants à la faveur (si l’on ose dire) du Covid-19, les médiacrates sont ébahis de constater l’importance des enseignants à la suite de cet assassinat. Ci-dessous, un modeste hommage à lire et à ouïr.A LIRE
Un coup de couteau jamais
N’abolira la lumière
Ils peuvent nous égorger
Eparpiller notre corps
Le disperser à tous vents
L’enfouir dans le désert
Cette braise en nous luit
Et luira après la mort
D’autres mains tendront leurs paumes
D’autres cœurs la capteront
Pour la transformer en flamme
Ils peuvent trancher nos veines
Et faire couler notre sang
Il deviendra ruisseau
Torrent, rivière, fleuve
L’océan en sera rouge
Comme lèvres de la femme
Qui embrassent le ciel
Libre étreinte de l’amour
Pour engendrer des étoiles
Jean-Noël Cuénod
A OUÏR
Merci cher Jean-Noël pour ce poème plein d’espoir.
Poème lumineux, incandescent . Fanal inextinguible d’une conscience éclairée.
Oui les enseignants lâchement délaissés, aux prises avec l’obscurantisme qui gagne dans les classes, les jeunes esprits « envoûtés » par les sirènes mortifères de l’islamisme.
Un rapport Obin criant de vérité, relégués depuis 16 ans dans les tiroirs d’une technocratie démagogue et qui ressort comme une révélation soudaine, incontournable. Que d’hypocrisie ! C’est à hurler de douleur, de dépit !
Bonsoir Jean Noël
Merci pour ce magnifique poème.
Lorsque le mal est fait, qu’il n’y a plus de réparation possible, reste le recueillement, la lumière sublime, la flamme , l’union sacrée, celle qui fait la différence, se saisit encore pus fort, sans faiblir,
de la page difficile à tourner. Elle s’érigera en rempart infranchissable, car nous serons main dans la main à faire face. Nous serons les plus forts, nous protégerons la vie.
Beau poème. Bravo.