Pour ce samedimanche qui s’avance. Un poème à lire et à ouïr. Et à caresser dans le sens du poil.
A LIRE
La nuit s’enfonce dans la forêt
Prédatrice à pas de lynx sur la neige
Silence des oiseaux et des renards
Immobilité des hardes et des hordes
Epées aux fourreaux crocs sous les babines
Hors de portée des armes la nuit
Cette nuit à nulle autre pareille
Toutes les traces mènent à la peur
Toute la forêt tend sa jugulaire
Se soumettre se démettre et s’omettre
La mort plutôt que l’attente gelée
La mort plutôt que le ciel muet
La mort plutôt que la lune engloutie
Même le feu gît au sein de la glace
Comprimé réprimé et déprimé
Il suffirait d’une seule parole
Une seule pour attirer l’éclair
Et embraser de joie nos horizons
Jean-Noël Cuénod
A OUÏR
Magnifique ! Quel voyage !
Je t’embrasse.
Gita