Inéluctable comme une feuille morte
La nuit fait main basse sur la forêt
Devenus invisibles les buissons
Craquent frémissent frissonnent crient et chantent
La lumière noire des frondaisons
Eteint les lumineux cadavres stellaires
Les fougères abritent d’étranges crimes
Charrues à poils drus les sangliers labourent
Avant d’être tués les lapins copulent
Les chevreuils préparent leurs noces de sang
Et le brâme du cerf pétrifie les sources
Heure animale où l’homme n’est rien
Témoin inutile que nul n’interroge
Jean-Noël Cuénod
Hi there, just turned into aware of your blog thru Google, and found that it is