Au moment où le chemin s’incline vers la plaine, l’humain marche avec ses morts. Ils sont là qui lui parlent – les mots des morts traversent la membrane de nos multivers – au rythme de ses pas. Ils ont tellement hâte de parler, les morts, qu’ils se bousculent dans la tête du marcheur. Ils ont tant à dire sur ce XXe siècle dont le cadavre n’en finira donc jamais de puer.
Chroniques du purin-mémoire fertile
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