Jeudi 11 juillet, Vincent Lambert est parvenu au bout de sa vie. Les polémiques sur l’euthanasie et les conditions liées à la fin de vie se poursuivront. Il reste le souvenir d’un homme libéré des souffrances de ce monde.
A LIRE
Je ne sais rien
De la vie
Je ne sais rien
De la mort
Je sais que la mort
N’est rien
Je sais que la vie
Est tout
Comment je le sais ?
Je ne le sais
C’est là dans le ventre
Quelque chose
Qui bat des ailes
Un oiseau
Cherchant dans sa cage
La sortie
Un son silencieux
Et vibrant
Surgi des contrées
Sans âge
Une évidence posée
Un cadeau
Laissé par un inconnu
Je pense à toi
Vincent Lambert
Jean-Noël Cuénod
A OUÏR
Jean Noël,
Ce poème est très juste, cet homme c’est trouvé comme un oiseau en cage par la volonté ou l’insouciance de quelques un, les médias s’en sont emparés, il n’est pas négligeable d’avoir quelques lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs en plus, mais combien ont compris la souffrance de la famille et certainement la sienne. Heureusement la mort, même si elle la séparée des vivants, les vivants ont su se rapprocher autour de sa mort.
émouvant, pudique, délicat…
merci
Marc
Bel hommage rendu à cet homme enfin libéré.
Merci
Christian
Bonjour,
Pourquoi vos poèmes, si agréables à ouïr, sont illisibles ?
Pourquoi ces coupes alors que la voix coule mélodieusement ?
Je n’en comprends pas la raison.
Merci de m'(nous) éclairer.
Claude
Pourquoi ne pas l’écrire ainsi ?
Je ne sais rien de la vie,
Je ne sais rien de la mort,
Je sais que la mort n’est rien,
Je sais que la vie est tout.
Comment je le sais ? Je ne le sais.
C’est là, dans le ventre,
Quelque chose qui bat des ailes,
Un oiseau cherchant dans sa cage, la sortie,
Un son silencieux et vibrant,
Surgi des contrées sans âge,
Une évidence posée,
Un cadeau laissé par un inconnu.
Je pense à toi, Vincent Lambert
Un poème n’est pas fait que de mots mais aussi de nombres (les pieds). Cela dit, les modules des plateformes de blogue, comme WordPress ne sont guère compatibles avec la versification. Merci de votre commentaire et de votre lecture. JNC