Dans cette société où défilent les brutes brutes de fonderie, balancer, non pas un gramme de douceur gnan-gnan façon pub chocolatière, mais un pavé de poésie du geste et du texte. Non pour oublier l’effrayante régression intellectuelle et morale qui nous accable. Mais pour se donner de l’air, s’offrir une minute d’assistance respiratoire. Christine Z danse sur ce poème à lire, ouïr et voir.
A LIRE
Où que j’aille tes pas résonnent
Tendre entêtante musique
Tambour de velours sur mon cœur
Sur ma peau poussent des frissons
Harmonie des sons saccadés
Où que j’aille tes pas découpent
Des étoiles dans le ciel
Tombent une à une en pluie
Pour ensemencer la mémoire
Chaleur au sein du sol fécond
Où que j’aille tes pas soulèvent
La poussière sur la route
Dissimulent mon horizon
Je ne suis pas encore prêt
A supporter l’insupportable
Où que j’aille tes pas accompagnent
Le grand orchestre des orages
Tiennent la basse continue
Filin jeté dans la tourmente
Ma tête hors des eaux pluviales
Où que j’aille tes pas enchantent
Les champs perlés de pâquerettes
Empruntent au printemps ses merveilles
Il fait un temps de guérison
Notre espoir n’est plus une insulte
Où que j’aille tes pas me portent
A travers toutes tes forêts
Supportent le poids de mes peines
Je suis le feu l’eau le sol
Une goutte d’air dans ton souffle
Jean-Noël Cuénod
A OUÏR ET A VOIR Puis faire un petit tour sur la chaîne YouTube BEAURECUEIL-FORGE DE LA POÉSIE
A couper le souffle…
Que c’est beau ! Danse et poésie, de la magie !
Merci à tous les deux pour ce magnifique partage.
Une volée de bisous s’envole vers vous « 5 ».
Quelle belle harmonie, rigueur du geste, douceur des mots…
Merci
Quand les mots et la danse ne font qu’un … c’est très joli. bravo à vous 2